Le plaquiste roumain est chargé d’appliquer des enduits de plâtre (chaux, ciment, résine, albâtre) et d’appliquer du plâtre sec sur les murs et les plafonds des bâtiments. La compétence de base du plaquiste roumain est la préparation indépendante des mortiers de plâtre. Il doit connaître les types d’ingrédients (granulats, sable, chaux, ciment, gypse, colorants) utilisés dans la fabrication des mortiers et les règles de leur dosage (proportions en volume et en poids), notamment dans le cas des mortiers à base de résine.
Des supports différents, comme la pierre ou la brique, nécessitent des mortiers différents qui se lieront mieux avec eux. Les couches ultérieures d’enduit ou ce que l’on appelle les couches de base et les couches fines, par exemple l’enduit de finition, doivent également être préparées selon des recettes distinctes. Diverses machines sont utilisées pour produire les mortiers – les mélangeurs (tasse, auge, bétonnière). Le plaquiste roumain doit donc être familiarisé avec leur fonctionnement et leur entretien.
Aujourd’hui, les mortiers pré-mélangés et prêts à l’emploi sont utilisés pour la plupart. Le plaquiste roumain doit néanmoins connaître les caractéristiques des différents mortiers et les recettes pour les préparer. Sinon, il ne sera pas en mesure de choisir les bons mortiers et d’obtenir les résultats souhaités.
Aptitudes complémentaires
Le niveau le plus élevé des compétences en matière de plâtre est l’application de plâtre sur des formes architecturales convexes ou concaves, notamment dans les bâtiments historiques, par exemple sur des voûtes d’arêtes ou des caissons, et l’exécution de plâtre continu.
La finition de la surface du plâtre nécessite souvent un traitement supplémentaire – lissage, feutrage ou grattage. Les plus hautes compétences sont également requises pour la préparation, l’application, le ponçage et le polissage du plâtre d’albâtre. Lors de travaux de rénovation, le plaquiste roumain monte souvent lui-même les échafaudages, voire les construit, et installe des treuils pour transporter les matériaux et les outils.
Exigences physiques et médicales
Un plaquiste roumain effectue la plupart de ses travaux debout, souvent dans des positions inconfortables, par exemple lorsqu’il plâtre des plafonds. Une bonne condition physique et une résistance à l’effort sont indispensables pour cette profession. Comme pour les autres métiers, vous ne pouvez travailler comme plaquiste que si vous avez passé un examen médical spécialisé qui teste la peur du vide, les réflexes, la vue et l’ouïe.
Exigences psychologiques
Le travail de plaquiste exige beaucoup de patience – l’application et surtout la répartition (dite à la truelle) sont très monotones. Un plaquiste roumain doit également être sensible à la précision de son travail. Une mauvaise préparation du mortier entraînera la chute du plâtre, et toute irrégularité à la surface du plâtre sera clairement visible.
Un plaquiste roumain travaillant à la rénovation de bâtiments historiques ou à la construction de bâtiments de luxe (par exemple en appliquant du plâtre sur des formes décoratives) doit avoir une grande dextérité des mains et un bon sens tactile de la texture. Souvent, sa tâche consiste également à polir le plâtre.
Dans cette profession, la capacité à distinguer les différentes couleurs est très utile, car l’une des tâches du plaquiste roumain consiste à préparer des enduits colorés et à choisir la bonne couleur du mortier prêt à l’emploi. Les plaquistes travaillent souvent sur des échafaudages, ils ne doivent donc absolument pas avoir le vertige. Le travail sur le chantier exige de l’attention et des réflexes de la part de tous les travailleurs. Le développement et la consolidation de ces qualités les protègent de nombreux accidents. Enfin, un certain degré de courage est requis, la volonté d’aider des collègues dans des situations dangereuses.
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